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Une image, une histoire
LISTE DES AUTEURS (rubrique complétée au fur et à mesure des publications Facebook)
Isabelle ALT - Bruno CABANIS - Herman CATER - Joaquim DA ROCHA - Fabrice DANG - Michel DAUMERGUE - Roland DINCKEL - Philippe GUENIN - Michel HANDSCHUMACHER - Olivier LEGER - Raymond MARTINEZ - Pascale MILLER - Vincent MULLER - Vincent PEAL - Dominique PICHARD - Marine PINARD - Christine PREISS - Daniela ROMAN - Sylvain SESTER - Gérard STUDER - Jean VALERA -
Peu importe le lieu, le réel est ici théâtralisé. La mise en scène est symbolique. L’homme figé au bout du passage, debout dans l’ombre froide, chargée d’embuches et d’illusions, est aussi tout proche de la lumière intense, qui ne donne rien à voir. Va-t-il franchir le pas, au risque de perdre pied, ou rester pétrifié, prisonnier de son monde à jamais ? Du haut des marches, nous étions à la juste place, au bon moment. »
« Ce portrait a été réalisé à Portland, capitale de l’Oregon. Il fait partie d’un travail entrepris en 2014, que je prévois de poursuivre quelques années encore, afin d’immortaliser les couleurs des Etats Unis, aux teintes nostalgiques et parfois surannées. Le regard tourné vers un rêve lointain, monnayant un billet vert, la belle a pris la pose. Son vélo complice de la mise en scène, le temps d’un déclic reste muet… »
Le soir tombait et Maggie et deux de ses petites filles s’étaient assises en s’isolant du sol.
C’était deux jours avant le début des cérémonies funéraires de Georges, son mari, et tout le monde était triste et silencieux.
Stanko was
80, had 11 children, but lived alone in the mountains of Slovenia. He was happy
in a beautiful nature in his 200 years old house. Winter
was cold and unable to make a fire he was frozen and died. I will never foget his eyes; in them I could see the suffering
of all old and poor people.
Porto, 5 heures 30 du matin, j'étais allé admirer et photographier le lever du soleil sur le Douro. Après une session intéressante, je retournais dans le centre-ville à la recherche d'un petit déjeuner dans un des nombreux cafés de la ville. Sur mon chemin, cet homme qui lisait son journal au coin de la rue, qui semblait tranquille, en train de profiter des premiers rayons du soleil et du calme de la rue. La perspective de la rue, le contre-jour, les balcons en fer forgé, tout y était.
Hong Kong, avenue des stars (à proximité de la statue
en bronze de Bruce Lee et de la plaque au nom du réalisateur Johnnie To), je
m’installe pour profiter de la vue exceptionnelle sur la baie. Un escadron de
jeunes élèves en uniformes et leurs encadrants circulent bien en rang. Dans le
même temps, une petite fille du même âge se balade, dans une tenue différente.
Elle avait l'air de se promener à sa guise tandis que le groupe suivait son
chemin dans un périmètre bien balisé. Je tenais mon contraste.
Un endroit isolé, rempli d'épaves de bateaux... telles des squelettes humains...
J'appelais immédiatement un amie-modèle pour me rejoindre deux jours.
Premier jour : Séance incroyable où tous les clichés furent réalisés.
Deuxième jour : mon amie fut très malade... Un lieu généreux en beauté mais pour un court instant !
Bryant Park, 42eme rue New York... Le bus vert passe, suivi du taxi jaune. Il y a un truc à faire : coup de chance, un feu rouge arrête la circulation. Je cours. Batterie faible, très faible. Je déclenche mais mon FujiX20 s'éteint. Aaaargh...
Je change la batterie et... Ouf ma photo est là !
Quatrième étage de MoMA dans une vue plongeante qui détruit un peu la perspective classique. Les visiteurs donnent l'échelle des espaces cernés par les diagonales qui creusent l'espace tous azimuts et qui m'ont, tout de suite, fait penser à un diaphragme en train de se fermer.
Assis à l’arrière d’une de ces vieilles 4L à Tananarive, j’aperçu ce petit magasin de meuble ambulant qui dévalait la rue à vive allure ! A peine le temps de tirer mon appareil du sac encore réglé sur mes « HDR » de la veille au soir, d’où ce léger « bougé ».
Dans cette photo, le livre sur la vie du marquis de Sade, que tient entre les mains la jeune mariée, est bien un livre qui doit être regardé secrètement - ainsi que l’indique le titre en anglais - car il contient des passages très hard. Ici, le modèle qui incarne la mariée feint d’être stupéfaite en lisant un passage sulfureux : « Nous la sortirons du tombeau ; tu me branleras sur sa délicieuse figure »
Avant de commencer cette photo, j’imaginais tout autre chose : je voulais que le modèle (qui est aussi une comédienne) morde et déchire le poster de Joconde – celle-ci, lui disais-je, me "sort par les yeux" ! Mais finalement, au hasard du jeu des mouvements d’improvisation pendant la séance, ce sont les yeux (avec tout le visage) du modèle qui sont sortis de la Joconde déchirée.
Déambuler dans le camp d’internement déserté de Rivesaltes, photographier ces espaces vides habités du souvenir de tous les exilés qui y ont été enfermés et brusquement découvrir de manière presque fugitive cette peinture murale d’un enfant à taille humaine au milieu des décombres…
Quel choc, pendant une seconde il était vivant !
Un film-photographique est visible sur ce travail ici :
Voici un projet de performance scénique "Traces d'Existence - Le temps n'efface pas les erreurs" développé depuis quelques mois avec le musicien/compositeur Bruno Fleutelot.
Michel présentera sa série "Le temps n’efface pas les erreurs » dans cadre du festival de photoreportage BARROBJECTIF. N'hésitez pas à venir y faire un tour !
Phnom Penh, Cambodge, riverside, 2013.
Le jour, la chaleur écrase la ville. Mais le soir, un vent léger se lève et le fleuve resplendit. Les habitants achètent aux enfants des rues de petits oiseaux qu’ils relâchent en faisant un vœu. Bien souvent, les oiseaux se posent quelques mètres plus loin et sont à nouveau capturés.
Le modèle a posé son profil sur le sable, puis, elle a
tourné son visage avant de se relever.
Petit matin d’été de juillet
6h00
22°
Le modèle claque des dents et a la chair de poule non par peur du petit singe mais parce qu’elle a froid.
Et ce n’est pas une histoire Belge !
Au détour d’une rue, je remarquai un homme sans vie, face contre terre. La jeune femme qui l'accompagnait ne semblait ni attristée, ni paniquée.
Les policiers, quant à eux, paraissaient impuissants. L'indifférence des ces trois personnes m'a interpellée. Sans doute sont-ils habitués à être témoins de telles situations.
Le lendemain, d'autres individus inconscients ont flirté avec le bitume. C'est chose commune lors des soirées d'excès de cette petite ville d'Ecosse.
Photographie extraite de la série « Excès ». Aberdeen, 16 novembre 2013, 3h31, 2°C.
Zeus vivait dans la rue après avoir perdu sa femme, morte
d'overdose. De retour chez sa mère pour prendre une douche il s'endort avec une
cigarette et met le feu à la maison. Sa mère meurt dans l'incendie, lui se
retrouvant à la clinique des grands brulés se suicide avec les fils des
baxters !
Durbar Square, Bhaktapur
Image extraite de la série "Chambres avec vue" dans laquelle je m'invite dans l'intimité des appartements et transforme l'intérieur des chambres de particuliers. Inspirée par le procédé de la camera obscura qui en un faisceau lumineux fait naître un nouvel horizon, elle façonne la lumière et ouvre une nouvelle fenêtre. Tout se joue là, dans cette nouvelle forme de chambre noire, métaphore photographique où pénètrent les rayons réfléchis des objets extérieurs, quasi rêvés.
Tadjikistan 2012. Je passe mes vacances dans une vallée du Pamir. Je me laisse porter par les rencontres, les invitations à boire le thé. Une femme s’en va traire ses brebis. Je la suis sur le sentier. Des enfants m’accompagnent. Une fillette s’arrête devant moi, se désaltère au ruisseau. Clic-clac.
Ces 3 sœurs tziganes habitent dans un bidonville à
Mairie d'Ivry aux portes de Paris. C'est durant les moments passés là-bas que
j'ai découvert la poétesse tzigane Papuzca. Ses poésies évoquent la nature et
la liberté. J'ai associé leur portrait à
la nature en arrière-plan.
A Madagascar, au détour d'un virage, en contrebas d'un pont, une rivière qui s'écoule dans la pénombre. On arrête la voiture et on rejoint deux familles qui s'évertuent à fouiller roches et sables à la recherche d'un trésor improbable. Je reste une bonne partie de l'après-midi avec eux à comprendre leurs conditions de vie. Les enfants participent à cette recherche d'or et la lassitude se lit sur les visages. On partage quelques gâteaux, des fruits ; on essaye de jouer avec les enfants, puis on quitte ces gens ; une sensation d'abandon, un ressenti étrange, un sentiment de culpabilité nous envahit…
Cascade de l'Alfeld par un après-midi froid d'hiver.
Avant la destruction de l’intérieur de la tour SEEGMULLER, une belle occasion s’est présentée pour y réaliser un shooting.
Je pose un congé et me rends au rendez-vous. Une fois arrivé sur place, j’ai vraiment l’impression d’être surveillé par la police, le site est sécurisé.
L’accès au bâtiment est impossible car il est occupé par un tireur d’élite : le premier ministre est attendu.
Enfin l’accès se libère et j’ai deux heures pour découvrir la tour et réaliser mes photos.